Le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a mis en avant l’importance du programme « Wafira » comme modèle innovant de mobilité professionnelle circulaire. Ce projet, fruit de la coopération maroco-espagnole, permet aux travailleuses rurales marocaines d’acquérir une expérience internationale, de valoriser leurs compétences et de contribuer au développement de leurs communautés d’origine.
Lors de la cérémonie de clôture du programme, la ministre espagnole Elma Saiz Delgado a salué cette initiative qui a déjà permis à 209 femmes marocaines de créer leur propre activité sous le statut d’auto-entrepreneur. Elle a annoncé une deuxième phase du programme, soutenue par l’Union européenne et plusieurs organismes internationaux, afin de renforcer l’impact de cette approche.
L’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l’importance de « Wafira » en tant qu’exemple de migration légale et ordonnée, tout en mettant l’accent sur son rôle dans l’autonomisation financière des bénéficiaires. L’UE ambitionne d’élargir ce type d’initiatives à d’autres pays, en s’appuyant sur les acquis de la coopération maroco-européenne en matière de mobilité et de formation.
Financé par l’UE et mis en œuvre avec des institutions marocaines et espagnoles, « Wafira » s’est imposé comme une référence en matière de migration circulaire. Depuis son lancement, il a permis de former 231 femmes et d’encourager 209 projets générateurs de revenus, posant ainsi les bases d’une intégration socio-économique durable pour les travailleuses migrantes.
M.Ba.