Tebboune a échoué dans sa tentative d’obtenir le soutien d’Égypte dans son combat contre le Maroc sur la question du Sahara. Lors d’une conférence de presse animée par le président égyptien et son hôte, Abdel Fattah Al-Sissi a réaffirmé « son attachement au respect des souverainetés nationales et des frontières, des principes de base du droit international qui sont essentiels pour la stabilité régionale. » Cette déclaration sonne comme un désaveu pour le président algérien qui cherche le soutien du Caire contre le Maroc, estiment des observateurs. À Rabat, le message d’al-Sissi, en faveur de la souveraineté et de la stabilité, résonne comme un appel aux prêcheurs des séparatismes, susurre-t-on.
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Les tensions entre Rabat et Alger se sont exacerbées depuis 2020. Abdelmadjid Tebboune venait d’être élu président de l’Algérie et le général Saïd Chengriha prenait les commandes de l’armée algérienne. Depuis lors, le régime algérien multiplie les actes hostiles contre le Maroc. L’Algérie a unilatéralement coupé les ponts en 2021. La même année, elle a fermé son espace aérien aux avions marocains civils et militaires et à ceux ayant un numéro d’immatriculation marocain. Alger a fermé le gazoduc Maghreb-Europe traversant le Maroc. Elle a aussi interdit aux navires transitant par le Maroc d’accoster dans les ports algériens, et imposé des visas aux Marocains. Le régime algérien ne rate aucune occasion pour critiquer et porter de graves accusations contre le Maroc.
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Au fil des ans, la question du Sahara est devenue une obsession de l’Algérie qui a du mal à obtenir des soutiens pour contrer le Maroc. Une tâche ardue pour Tebboune qui provoque l’isolement de son pays. Pendant ce temps, le Maroc avance. Plusieurs pays comme les États-Unis, l’Allemagne l’Espagne et tout récemment la France reconnaissent la marocanité du Sahara et s’alignent derrière le plan marocain d’autonomie pour le Sahara considéré, depuis 2007, comme la solution sérieuse et crédible dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité.
