La Fédération des industries culturelles et créatives (FICC) au sein de la Confédération générale des entrepreneurs du Maroc (CGEM) a connu l’élection de Fihr Kettani et de Younes Boumehdi à sa tête, succédant à Neila Tazi, qui a lancé cette structure en 2017 au sein du patronat.
A l’occasion de l’élection du nouveau bureau, Fihr Kettani a exprimé sa fierté du travail accompli par la structure, depuis son lancement. «Nous intensifierons nos efforts pour saisir les perspectives prometteuses qui s’ouvrent aux ICC, en particulier avec la Coupe du monde 2030, une occasion stratégique de stimuler l’innovation et d’accroître les investissements dans le secteur culturel», a-t-il déclaré.
Durant un mandat de huit ans, la fédération a déjà «joué un rôle majeur dans l’émergence même du concept d’ICC et son intégration dans le débat public», rappelle un communiqué parvenu à Yabiladi. Dans ce sens, Neila Tazi souligne que «les ICC est le secteur qui, dans le monde, emploie le plus de jeunes entre 16 et 30 ans». «Au Maroc, grâce à une équipe bénévole et fortement mobilisée, nous avons réussi à créer une fédération représentative et inclusive qui a permis de rassembler un nombre croissant d’acteurs et faire entendre la voix du secteur auprès des décideurs», a-t-elle souligné.
«À travers un plaidoyer efficace, des partenariats stratégiques et des actions concrètes, la FICC a œuvré, durant les huit dernières années, pour ancrer la notion d’ICC au Maroc, y transformer la perception du paysage culturel et créatif et renforcer la reconnaissance du secteur et de son impact économique et social», ajoute le communiqué.
La même source rappelle que la FICC a étroitement collaboré avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, notamment pour la co-organisation de deux éditions des Assises des ICC, dynamo de la transformation du secteur. Désormais, elle s’ouvre vers de nouveaux horizons, dans un contexte «marqué par la digitalisation et l’évolution rapide des modèles économiques».
Dans ce sens, la FICC annonce «deux projets majeurs» pour accompagner cette transition, à travers un «cadre juridique et fiscal des entreprises du secteur des ICC» et «une évolution significative de l’accès au financement, suite à la convention signée entre la Société Financière Internationale (SFI) du groupe Banque mondiale et Tamwilcom lors des assises d’octobre 2024».