Des combattants du Polisario sont entre les mains des forces de l’opposition syrienne. «Une trentaine de miliciens du Front ont été arrêtés il y a quatre jours à Alep», a confié à Yabiladi une source sécuritaire, confirmant ainsi l’information révélée par un ancien député irakien.
«Après avoir effectué des stages spéciaux sous la direction de conseillers militaires iraniens dans les camps de Tindouf, ils sont entrés, depuis quelques mois, en Syrie munis de passeports algériens, avec pour mission d’affronter une éventuelle offensive de l’opposition du régime contre Bachar Al-Assad. L’Algérie tente d’étouffer le scandale en activant sa diplomatie afin de les libérer. Ils ont demandé une médiation de la Turquie.»
Source sécuritaire marocaine
Le régime turc est considéré proche des forces salafistes syriennes. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a également abordé l’arrestation des miliciens du Polisario jeudi lors d’un échange téléphonique avec son homologue syrien. L’ambassadeur d’Algérie en Syrie, Kamel Bouchama, a souligné dans des déclarations à la presse que «500 Algériens vivent à Alep».
Pour rappel, les miliciens du Polisario avaient été envoyés en 2011 en Libye pour combattre aux côtés des forces de Kadhafi. Un renfort qui n’a pas empêché la chute du «guide».
La Syrie reconnaît la «RASD» depuis 1980.
