Selon des témoignages, certains producteurs n’hésiteraient pas à mélanger l’huile d’olive avec d’autres huiles, voire à y ajouter des produits chimiques pour masquer la supercherie. Encore plus grave, des olives fraîches seraient mélangées à de l’huile ancienne de mauvaise qualité pour faire baisser les coûts de production.
Outre ces fraudes, le député dénonce également l’existence de moulins clandestins qui utilisent des méthodes illégales pour conférer une couleur verte artificielle à l’huile. L’absence de contrôles suffisants favorise ces pratiques, qui mettent en danger la santé des Marocains.
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Face à ce constat alarmant, Jamal Diouani appelle à une action ferme et rapide. Il réclame la mise en place de mesures strictes pour contrôler la qualité de l’huile d’olive et prévenir la fraude. Il propose notamment la création de comités régionaux pour inspecter les moulins, en particulier ceux qui opèrent dans l’illégalité.
Enfin, le parlementaire insiste sur la nécessité de renforcer la surveillance des déchets produits par les moulins afin de prévenir toute pollution des eaux souterraines. Il appelle à une réglementation plus stricte pour garantir la protection de l’environnement.