Le Conseil de la ville de Casablanca se réunira ce jeudi 28 novembre pour entériner le contrat de gestion du parc confié à la société Dream Village, déjà à la tête du village écologique de Mohammedia. La maire de Casablanca, Nabila Rmili, a justifié le retard de l’ouverture en soulignant la difficulté de concilier un service de qualité digne des standards internationaux et la nécessité de combler un déficit de gestion estimé à 20 millions de dirhams.
La réhabilitation du zoo a nécessité un investissement colossal de 250 millions de dirhams, financé par le ministère de l’Intérieur, le Conseil de la ville et la région Casablanca-Settat. À cela s’ajoutent 10 millions de dirhams par an pour l’entretien du site, une charge assumée par la ville. Dream Village aura la responsabilité de gérer le parc, d’assurer la maintenance des infrastructures et de veiller au bien-être des animaux, conformément à la législation marocaine.
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C’est le prix d’entrée qui fait grincer des dents : 80 dirhams pour les adultes et 50 dirhams pour les enfants, avec une augmentation prévue à 100 et 60 dirhams respectivement d’ici 2029. Le parking sera payant (15 dirhams) et les recettes des restaurants, boutiques et du parc d’attractions reviendront à la société gestionnaire. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses familles casablancaises, notamment celles aux revenus modestes, s’inquiètent de ne pouvoir accéder à ce lieu de loisir devenu trop cher.
Malgré cette polémique sur les prix, le zoo de Aïn Sebaâ promet une expérience enrichissante avec près de 320 animaux de 75 espèces différentes évoluant dans un environnement modernisé à l’image de ce que l’on trouve déjà au zoo de Rabat.