L’humoriste franco-marocain Yassine Belattar a réagi aux critiques sur son apparition, lors de l’accueil du président français Emmanuel Macron, en visite d’Etat au Maroc du 28 au 30 octobre. C’est sur les réseaux sociaux et les médias de l’Hexagone qu’il a répondu aux internautes, qui se sont interrogés sur sa présence en tenue décontractée. Affirmant «connaître» le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, pour l’avoir «croisé à plusieurs reprises», il a exprimé sa «fierté» d’avoir participé au voyage officiel.
Sur les réseaux sociaux, des images ont précédemment circulé, montrant Yassine Belattar échanger chaleureusement avec Sébastien Lecornu. Selon l’entourage du ministre, ce dernier ne le connaît pas et l’aurait «pris pour un technicien». L’humoriste attendait vraisemblablement le cortège pour «féliciter» le responsable, après «son passage sur France 2».
Mais cette version des faits est décriée par l’artiste, qui dénonce des «propos racistes et éliminatoires». Sur BFMTV, il a confié trouver «déplorable que quelqu’un autour de [Sébastien Lecornu] dise qu’[il est] un technicien». Se défendant par ailleurs d’être apparu en jogging, Yassine Belattar a ironisé, sur son compte Instagram, en soutenant «vendre» son «pantalon en velours bleu ciel, porté une fois pour cause de polémique raciste de trois jours en France».
L’année dernière, l’invitation de Yassine Belattar au palais présidentiel par des conseillers d’Emmanuel Macron a déjà suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux et dans les milieux de l’extrême droite. L’humoriste a alors confié au HuffPost que «la publicité de ce rendez-vous informel» lui avait «valu un tombereau d’insultes racistes et des menaces de mort».