Dans une démarche considérée comme une étape importante dans le processus de modernisation du système judiciaire marocain et de renforcement du principe de l'Etat de droit, le Ministre de la Justice a présenté le projet de loi n°03.23 modifiant et complétant la loi n°22.01 relative à la procédure pénale devant la Justice. , Commission de la Législation et des Droits de l'Homme de la Chambre des Représentants le 22 janvier 2025. Ce projet constitue une réponse essentielle aux directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et une traduction efficace des obligations internationales du Maroc en matière de promotion et de promotion. protéger les droits de l’homme.
Le projet vise à relever les défis auxquels est confronté le système judiciaire national et à établir les principes d'une justice globale grâce à des procédures innovantes et de solides garanties juridiques. Dans sa présentation devant la commission, le ministre de la Justice a souligné que cette mesure n'est pas seulement une modification formelle des lois, mais représente plutôt une réforme structurelle globale visant à établir un système de justice moderne, conforme aux aspirations des citoyens et améliorant leur confiance dans le pouvoir judiciaire.
Le ministre a expliqué que la nouvelle loi offre de fortes garanties pour un procès équitable, car elle stipule que les avocats sont habilités à assister aux enquêtes dès le début, tout en codifiant les procédures de garde à vue théorique et en adoptant l'enregistrement audiovisuel lors des interrogatoires pour garantir la transparence. Il a également souligné que le projet impose des restrictions strictes aux décisions de détention provisoire, afin de rationaliser leur utilisation et de protéger les droits individuels.
Sur un autre plan, la loi attache une grande importance à la protection des groupes vulnérables, notamment les enfants et les victimes. Il comprend de nouvelles mesures qui prennent en compte l'intérêt supérieur de l'enfant, tout en apportant un soutien juridique et psychologique aux victimes par le biais de bureaux spécialisés. Le projet améliore également la prise en charge des victimes d'actes criminels en intégrant l'assistance sociale aux différentes étapes du litige.
Quant à la modernisation des procédures judiciaires, le projet vise à simplifier les procédures et à élargir la portée des délits conciliables, ce qui contribue à réduire la pression sur les tribunaux et à accélérer le rythme des contentieux. Il encourage également l’adoption de moyens électroniques de gestion des sinistres, qui suivent le rythme des transformations numériques auxquelles le monde est témoin.
Le ministre a souligné que ce projet porte un message de réforme clair, reflétant une réelle volonté de construire une justice globale et efficace. Il a souligné que la réalisation de cette vision nécessite une coopération collective et une responsabilité historique de la part des différents acteurs du domaine juridique, pour garantir que chaque citoyen se sente en sécurité et rassuré à la lumière d'une justice qui protège les droits et préserve la dignité.