Selon le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, dans une déclaration récente, la récolte ne devrait atteindre que 950 000 tonnes, soit une baisse de 11 % par rapport à l’année dernière et de 40 % par rapport à une année normale. Les oliviers, durement touchés par le manque d’eau, peinent à produire des fruits en quantité suffisante.
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Cette situation a des répercussions directes sur le prix de l’huile d’olive, denrée essentielle dans la cuisine marocaine, notamment dans les campagnes. Les coopératives professionnelles anticipent une augmentation significative, avec des prix variant entre 80 et 120 dirhams le litre selon les régions. 80 dirhams sont les prix observés par exemple dans les régions d’Oujda et dans le nord du pays et beaucoup plus dans les régions de Rabat ou Casablanca.
Un coup dur pour les consommateurs marocains qui, il y a quelques années seulement, pouvaient acheter de l’huile d’olive à moins de 50 dirhams le litre, voire moins dans les régions productrices.