Le secrétaire d’Etat chargé de l’Habitat, Adib Benbrahim, a fait le point, lundi à la Chambre des Représentants, sur le programme Villes sans bidonvilles. Ce dernier a permis, à ce jour, d’améliorer les conditions de vie de plus de 358.000 ménages, a indiqué Benbrahim, en réponse à une question sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du programme présenté par le groupe du RNI.
Ce programme a également permis jusqu’à présent de déclarer 61 villes et centres urbains sans bidonvilles, pour un coût total de 61 milliards de DH. Sur ce montant, la tutelle a contribué à hauteur de 14 milliards de DH, a-t-il relevé.
Depuis janvier 2024, les conditions de vie de 11.777 ménages ont été améliorées, tandis que le rythme de traitement des cas des familles concernées s’est accéléré, a souligné le secrétaire d’État, précisant que le nombre de ménages bénéficiaires est passé de 6.200 entre 2018 et 2021 à environ 17.700 par an entre 2022 et 2024, soit une hausse de 187%. Environ 85.948 familles sont actuellement concernées par des unités réalisées ou en cours de construction, a également relevé Benbrahim.
Le secrétaire d’Etat a par ailleurs rappelé qu’une nouvelle démarche d’intervention a été adoptée dans le cadre du programme quinquennal 2024-2028 pour éradiquer les bidonvilles restantes (environ 120.000 familles concernées). Cette opération s’appuie sur un mode de recasement dans le cadre de logements sociaux ou d’habitations dont la valeur ne dépasse pas 300.000 DH, en plus du recours aux unités de logements sociaux déjà réalisées (250.000 dirhams) par des promoteurs immobiliers publics et privés, a-t-il précisé.
