Alors que le baril de Brent et le WTI, références mondiales du brut, ont respectivement cédé 10 % (avec une cotation à 71.06 $) et 8 % (avec une cotation à 68.16 $) en l’espace d’une semaine (2/6 septembre), au Maroc, « on est loin de l’été 2022, où le carburant a frôlé les 17 dirhams avec son effet d’entraînement sur les prix de tous les produits et services », note Challenge, rappelant que « la hausse vertigineuse des hydrocarbures (pétrole et gaz) à cette époque, doublée de la sécheresse et de l’envolée des matières premières, a eu des conséquences cataclysmiques sur le pouvoir d’achat des citoyens et les niveaux d’inflation ».
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Au Maroc, la nouvelle baisse des cours du pétrole devrait se manifester dans les prochaines semaines sur les tableaux d’affichage des stations-service. Pour preuve, les consommateurs ressentent « déjà les bénéfices de la récente détente des cours mondiaux », explique l’hebdomadaire, précisant que « le diesel, le type de carburant le plus consommé chez nous, est passé sous la barre des 12 dirhams auprès de la majeure partie des distributeurs ». « À cette cadence, les pays importateurs, comme le Maroc, pourraient entrevoir avec optimisme la suite des développements aux court et moyen termes », estime l’auteur de l’article.
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D’ailleurs, les analystes de Citi, l’une des plus grandes institutions financières au monde, estiment que les cours du pétrole devraient enregistrer une chute significative d’ici 2025 avec un baril de Brent sous les 60 dollars, soit une diminution de plus de 20 % par rapport aux prévisions actuelles. « Le gouvernement pourrait (ainsi) disposer de moyens supplémentaires pour financer ses programmes sociaux, notamment l’aide directe et la reconstruction d’Al Haouz », déduit le même média. De même, l’équipe d’Aziz Akhannouch pourra économiser, entre autres, les soutiens distribués ici et là, si les prix à la pompe retrouvent une certaine normalité.
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Tout comme les consommateurs « qui croulent sous le poids des dépenses et souhaitent toutes les baisses de prix [possibles], l’Exécutif a grandement besoin de toute nouvelle rentrée d’argent pour consolider les bases de l’État social, qui fait partie des chantiers prioritaires de la prochaine loi de Finances. Les regards seront, donc, tournés vers les distributeurs, dont les mouvements seront scrutés de très près », conclut la publication, invitant le Conseil de la concurrence à maintenir la veille.