La vente des parts de la filiale de Starbucks au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), exploitée par le groupe koweïtien Alshaya, est reportée. Et pour cause, les campagnes de boycott lancées dans plusieurs pays arabes comme le Maroc, l’Égypte et la Jordanie empêchent les soumissionnaires d’évaluer l’entreprise, rapporte Reuters citant deux sources informées du processus. Alshaya exploitante, n’est « pas pressée » de céder une participation minoritaire de 30 % dans le cadre d’un processus baptisé « Projet Emerald », affirme l’une des deux sources.
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Compte tenu des obstacles persistants, les négociations pourraient reprendre l’année prochaine, « si les conditions s’améliorent » d’ici là, croit savoir la seconde source. La société de capital-investissement américaine Apollo Global Management Inc et le fonds souverain saoudien Public Investment Fund (PIF) ont tous deux manifesté leur intérêt pour la vente, a entre-temps fait savoir l’agence de presse britannique. Cette opération devrait permettre d’augmenter la base d’investisseurs de l’entreprise détenue par la famille AlShaya depuis 1999.
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Depuis janvier, les campagnes de boycott de Starbucks dans la région de MENA en réponse à la guerre contre le Hamas produisent un impact négatif sur ses activités. En conséquence, Alshaya avait envisagé en mars dernier le licenciement de 2 000 employés de la franchise. Le groupe koweïtien exploite près de 2 000 points de vente Starbucks dans 13 pays.