Le rapport pointe du doigt un déséquilibre flagrant dans l’utilisation des langues au Maroc. L’arabe et l’amazighe, bien que consacrées langues officielles par la Constitution, peinent à se faire une place prépondérante dans les domaines de l’administration et de l’enseignement.
Face à ce constat, le rapport appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités en accordant la priorité à l’arabe et à l’amazighe. L’accent est également mis sur l’importance des langues étrangères les plus utilisées, notamment l’anglais, conformément aux dispositions constitutionnelles.
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Le rapport déplore la situation actuelle, la qualifiant d’“inacceptable” et non conforme aux orientations stratégiques fixées pour l’éducation. Il exhorte les autorités compétentes à prendre des mesures efficaces pour rectifier le tir.
Le rapport pointe du doigt la marginalisation de l’arabe et de l’amazighe dans les rouages de l’État marocain. Malgré leur statut officiel, leur présence effective demeure limitée, particulièrement en ce qui concerne l’amazighe.
Cette situation est d’autant plus préoccupante que la Constitution de 2011 a consacré l’amazighe comme langue officielle aux côtés de l’arabe. Pourtant, son intégration dans les systèmes éducatif et administratif reste timide.