La Direction générale de la sûreté nationale exige désormais des exploitants de licences de taxis de première et deuxième catégories qu’ils présentent un certificat de vie récent du titulaire de la licence, sous peine de se voir retirer leur autorisation d’exercer.
Cette mesure, destinée à lutter contre les fraudes et les manipulations, a été accueillie avec inquiétude par les professionnels du secteur. Le député Ismaïl Zitouni a interpellé le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, sur les difficultés engendrées par cette nouvelle procédure.
À lire : Maroc : la mafia des taxis impose sa loi
Selon le responsable, l’éloignement géographique entre les titulaires de licences et les lieux d’exploitation rend l’obtention du certificat de vie complexe et perturbe l’activité des chauffeurs. Il craint également que cette situation ne soit exploitée par certains titulaires de licences pour exercer un chantage financier sur les exploitants.
Le député appelle donc le ministre de l’Intérieur à simplifier ces démarches administratives, arguant que les services du ministère disposent déjà des informations nécessaires sur les titulaires de licences.