Depuis la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, fin juillet 2024, les positions diplomatiques entre Rabat et Paris se sont clarifiées. Dans ce contexte, Hanane Mansouri, députée UDR de l’Isère, a adressé une lettre à la présidente de l’Assemblée nationale pour demander la suppression du groupe d’étude parlementaire consacré au Sahara occidental.
L’élue proche d’Eric Ciotti (allié du RN) estime que ce groupe, toujours en activité, «contredit la position officielle de l’État français», réaffirmée par Emmanuel Macron lors de sa visite d’État au Maroc. Selon Mansouri, maintenir cette instance pourrait engendrer des «incompréhensions» auprès des partenaires marocains, avec lesquels la France entretient des relations stratégiques historiques.
J’ai adressé un courrier à la Présidente de l’Assemblée Nationale pour demander la suppression du groupe d’étude sur le Sahara occidental.
En opposition avec la position officielle de la France sur l’unité territoriale du Maroc, ce groupe brouille nos orientations diplomatiques. pic.twitter.com/7DPOHgk8QB
— Hanane Mansouri (@hanane_mnsr) January 13, 2025
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique déjà amorcée en décembre, lorsque la députée Naïma Moutchou (Horizons) s’est opposée au lobbying pro-Polisario au sein de l’Assemblée nationale, dénonçant son inadéquation avec la politique étrangère actuelle de Paris.
Hanane Mansouri appelle donc à des démarches visant à dissoudre ce groupe parlementaire, dont l’existence serait, selon elle, «désormais caduque à la lumière des positions officielles de la France».