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une grâce royale pour les détenus du Hirak en vue ?



Les détenus du Hirak du Rif à savoir Nasser Zefzafi, Samir Aghid et Nabil Ahmajik, condamnés à 20 ans de prison, Mohamed Jelloul, condamné à 10 ans, ainsi que Mohamed El Haki et Zakaria Adahchour, condamnés à 15 ans, pourraient bénéficier de la grâce royale et recouvrer leur liberté le 20 août, à l’occasion de la célébration de la « Révolution du Roi et du Peuple ».

À lire : Une proposition de loi pour amnistier les détenus du Hirak du Rif

Ahmed Zefzafi, le père de Nasser Zefzafi, considéré comme le leader du Hirak du Rif, a clairement indiqué que « sa famille n’a reçu jusqu’à présent aucune information officielle concernant la libération des détenus le 20 août ». Une source proche de la famille de Mohamed Jelloul a également confirmé n’avoir aucune information à ce sujet, précisant que les mêmes rumeurs avaient été diffusées par la presse les années précédentes à l’occasion de fêtes religieuses ou nationales.

La même source dit attendre de constater l’effectivité de la libération des concernés avant de croire à cette nouvelle. Des associations locales de défense des droits humains de la ville d’Al Hoceïma ont aussi noté l’absence d’information officielle sur la libération des détenus du Hirak du Rif, soulignant que « l’amnistie royale ne parvient aux familles que très peu de temps avant sa proclamation, comme ce fut le cas, par exemple, avec les détenus du Hirak du Rif libérés en 2020, ce qui laisse toutes les possibilités ouvertes », indique Achkayn.

À lire : Voici les journalistes graciés par le roi Mohammed VI

À l’occasion de la Fête du Trône le 30 juillet dernier, Mohammed VI a accordé sa grâce aux journalistes Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Soulaimane Raissouni, à la blogueuse et militante Saida El Alami et à des manifestants contre la normalisation avec Israël. Ces derniers jours, de nombreux militants des droits de l’homme, journalistes et blogueurs, ont appelé à la libération des détenus du Hirak du Rif, de Mohamed Brahimi, détenu du Hirak de Jerada, et de Mohamed Ziane, ancien ministre des Droits de l’homme.



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