Une information judiciaire a été ouverte, le 11 décembre à Blois, après la découverte d’une école coranique clandestine visée par une plainte pour viol et violences sur mineurs. Selon des révélations de la Nouvelle République, confirmée par France 3, trois hommes ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête, pour leur exercice de fonctions dans un établissement religieux non-déclaré, soupçonné d’être le lieu où les faits incriminés ont eu lieu.
La justice a été saisie après qu’une adolescente «d’une douzaine d’années» a confié à sa mère avoir été victime de viol. Dans le cadre des investigations, la police découvre que l’école concernées n’a pas d’existence légale. Les élèves y font état de «brimades», dont des «coups de poings, de câble ou de ceinturon», selon une source policière citée par les médias français.
C’est dans ce cadre que les mises en examens concernent pour le moment trois individus, dont deux restent en détention. Tous sont dans le viseur pour «des chefs notamment d’ouverture illégale d’un établissement d’enseignement privé, complicité dudit délit, violences sur mineur de moins de quinze ans par personne ayant autorité, viols sur mineur de moins de 15 ans aggravé, corruption de mineur de 15 ans et non dénonciation de crime», rapporte France 3, citant le parquet.
La même source souligne que l’information judiciaire devrait permettre «d’identifier l’ampleur des agissements dénoncés et investiguer le cas échéant afin d’identifier d’autres victimes».