Différence en matière de formation et d’expérience, erreurs individuelles et la faiblesse physique… Ce sont autant de facteurs qui ont contribué à la défaite du Maroc face au Portugal. Alors que l’équipe portugaise repose sur un système de formation avancé qui commence dès les plus jeunes catégories, où les bases du jeu sont inculquées dès l’enfance, le futsal au Maroc se concentre encore principalement sur des séniors qui entrent en compétition sans avoir bénéficié d’une formation systématique dès leur plus jeune âge. Résultat : les poulains de Jorge Braz ont dominé la rencontre jusqu’à la fin grâce à une bonne organisation et des tactiques développées, et les hommes de Hicham Dguig ont commis des erreurs individuelles et fait de choix tactiques souvent inefficaces.
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La faiblesse physique est le point faible des Lions de l’Atlas. « Le match était hautement intense, vu les écarts avec le Portugal, dont les joueurs sont formés au futsal dès leur jeune âge, alors que nous travaillons directement avec les seniors », a expliqué Hicham Dguig, au terme de la rencontre. Depuis le début du Mondial de futsal, le Maroc n’a concédé qu’une seule défaite. Les Lions de l’Atlas ont battu le Tadjikistan (4-2) et le Panama (6-3), avant de s’incliner lourdement devant le Portugal dimanche (4-1).
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Les Lions de l’Atlas ont trébuché, mais ils ne sont pas tombés. Avant leur match contre l’Iran, grande nation du futsal, 12 fois championne d’Asie, prévu jeudi 26 septembre au Complexe Sportif Universel de Bukhara à 13h30 (17h30 en Ouzbékistan), ils doivent apprendre de leurs erreurs et se concentrer sur la correction des faiblesses apparues lors du match contre le Portugal, en particulier en ce qui concerne la concentration défensive et la condition physique. Ils doivent également améliorer leurs performances sur les plans tactique et mental, et savoir saisir les opportunités de la meilleure manière possible. S’ils se défont de l’Iran, ils affronteront le numéro 1 mondial, la Brésil !