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Une décision ministérielle met en colère les producteurs de riz de la région ouest


Science électronique – Yahya Haibouri

La décision du ministère de l'Agriculture, de la Pêche, du Développement rural, des Eaux et Forêts d'interdire la culture du riz dans la région du Gharb a suscité une colère généralisée parmi les producteurs de riz et les agriculteurs. Ils ont estimé que cette décision était injuste à leur égard, d'autant plus que la culture du riz constitue une partie essentielle de leur vie et leur source de revenus depuis de nombreuses années. Avec cette interdiction, les agriculteurs craignent des conséquences sociales désastreuses qui menacent leur sécurité alimentaire et leur avenir économique.

Le ministère défend sa décision, soulignant les défis hydriques auxquels le pays est confronté en raison du manque de précipitations et du stress hydrique croissant. Le ministère estime que cette mesure est nécessaire pour faire face à ces défis et préserver les ressources en eau.

Malgré ces justifications, les agriculteurs restent déterminés à annuler la décision, soulignant que la culture du riz dans la région occidentale a une importance socio-économique qui ne peut être ignorée. Le riz génère des revenus stables pour environ 2 500 agriculteurs et fournit plus de 1,2 million de jours de travail par an dans la région. La culture du riz couvre environ 12 000 hectares de terres inondées dans la région du Gharb, terres qui étaient considérées comme marginales avant d'être aménagées pour ce type d'agriculture.

La culture du riz contribue de manière significative à la sécurité alimentaire, puisque la région occidentale couvre environ 75 % de la production nationale, ce qui contribue à sécuriser l'approvisionnement alimentaire du pays. Après la récolte du riz, les agriculteurs élèvent du bétail et cultivent de la luzerne, ce qui leur permet de diversifier leurs sources de revenus. La production agricole de la région forme un tissu composé de coopératives de réforme agraire, qui constituent 75% des superficies cultivées, et de propriétaires producteurs ou exploitants de terres collectives, qui constituent 25%.

Ces chiffres reflètent la grande importance de la culture du riz dans la région occidentale, non seulement du point de vue économique, mais aussi du point de vue social, car de nombreuses familles et communautés rurales dépendent de cette agriculture comme principale source de subsistance. De ce point de vue, les agriculteurs exigent que cette décision soit reconsidérée et que des solutions alternatives soient trouvées pour préserver leurs droits et assurer la continuité de leur activité agricole, compte tenu des conditions hydriques difficiles auxquelles le pays est confronté.



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