Les Enfants de l’Ovale Maroc (EDOM) et la directrice artistique Maïa Vion ont annoncé, lundi à Casablanca, le lancement de la comédie musicale qu’ils coproduisent, «Piaf, Invités & Héritiers». Sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, l’initiative a pour but de «promouvoir les arts vivants, en offrant une scène à de jeunes talents marocains, et lever des fonds pour permettre à l’association EDOM d’accueillir davantage d’enfants défavorisés en son centre de Mers el Kheir (Témara)», selon un communiqué de presse.
Active dans l’accompagnement éducatif global fédéré par la pratique du rugby, l’association propose ainsi un spectacle qui incarne son engagement à «mettre la culture au service de l’inclusion sociale», selon le président des EDOM, Mohammed Missoum. Avec le slogan «la jeunesse pour la jeunesse» comme moteur, la première est prévue en avril 2026 à Rabat. Elle ouvre le bal pour une tournée à travers Casablanca, Marrakech, Meknès, Fès, Tanger, Agadir et Mohammedia.
Autant dire que ce spectacle célèbre la diversité culturelle, tout en proposant «un voyage musical à travers les décennies 1945-1980, revisitant l’univers de la grande Édith Piaf et celui de ses contemporains, avant de mettre en lumière les héritiers de cette période artistique foisonnante». Lors d’une conférence de presse, les initiateurs ont en effet mis en avant une comédie musicale «portée par une troupe entièrement marocaine composée de chanteuses et chanteurs, de danseuses et danseurs, d’acteurs et de musiciens en live».
Sur scène, la cette prestation conjugue ainsi «théâtre, chant, danse et projections visuelles, pour véhiculer un message de tolérance et d’ouverture à la diversité culturelle. Le tout sera orchestré savamment par une fine connaisseuse du registre d’Edith Piaf, puisque Maïa Vion a produit la comédie musicale marocaine «Piaf Toujours» dès 2008.
Pour ce nouveau spectacle, elle réunit «des talents confirmés et émergents», comme Diae Ettayebi (Starlight) qui en sera la directrice musicale, ainsi que le chorégraphe Charafe Ennaji. Les arrangements musicaux sont confiés à Marius Kouassi.