La youtubeuse algérienne a écopé d’une peine de huit mois de prison, assortie d’une amende de 500 dirhams, pour « incitation à l’immigration clandestine » et « fourniture de déclarations mensongères aux médias ». Considérée comme le leader des appels lancés sur les réseaux sociaux pour inciter 3 000 individus, des Marocains dans leur majorité, ainsi que d’autres pays issus d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne, à tenter de regagner l’Europe le dimanche 15 septembre, elle avait été arrêtée en compagnie de deux jeunes Marocaines, dont l’une était enceinte, par les services de la gendarmerie royale dans la région de Belyounech.
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L’affaire a été ensuite portée devant la justice marocaine, et cette femme prétendant être Marocaine a été placée en détention. Dans la foulée, un footballeur algérien résidant au Maroc a été également arrêté alors qu’il voulait se rendre clandestinement en Espagne pour y « évoluer » dans un célèbre club. Comme sa compatriote, il incitait également d’autres à faire de même dans les nombreuses vidéos qu’il postait sur les réseaux sociaux. Il a été également placé en détention. Ces deux Algériens figurent parmi les 152 personnes arrêtées pour avoir incité à émigrer clandestinement depuis des comptes sur différents réseaux sociaux vers Sebta.
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Avant eux, les forces de l’ordre ont arrêté le jeudi 12 septembre à Fnideq et procédé au rapatriement de 39 individus de nationalités algérienne et tunisienne, tous désireux de se rendre clandestinement à Sebta. Les clandestins algériens ont été renvoyés en Tunisie en raison de la rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie.
