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Un think-tank US attribue à l’Algérie un rôle dans la résolution de la question du Sahara

Un think-tank US attribue à l’Algérie un rôle dans la résolution de la question du Sahara

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Un think-tank américain, étroitement lié à Israël, défend les intérêts de l’Algérie auprès de l’administration Trump. Le «Washington Institute for Near East Policy», fondé en 1985, affirme dans un rapport que «l’Algérie peut devenir un partenaire clé des États-Unis pour la sécurité dans une région de plus en plus instable». En janvier, Alger et Washington ont même signé un protocole d’accord militaire.

Le centre exhorte les responsables américains à «tirer parti de la volonté d’Alger de jouer un rôle de leader en matière de sécurité régionale et de contribuer à promouvoir l’excellence du pays dans la lutte contre le terrorisme».

Cependant, les États sahéliens ont rejeté cette «volonté» algérienne. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis depuis septembre 2023 au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont même vivement dénoncé les «ingérences algériennes dans leurs affaires internes».

Sahara : le centre attribue un rôle à l’Algérie

En plus de la situation instable au Sahel, le think-tank reconnaît à l’Algérie «un rôle crucial» dans la résolution de la question du Sahara occidental. «Ce partenaire (l’Algérie) sera essentiel compte tenu de l’alignement inédit de l’Occident sur le projet marocain de négocier une résolution du conflit du Sahara occidental au Conseil de sécurité de l’ONU, et de la position américaine apparemment irréversible de reconnaître la souveraineté marocaine sur le territoire».

Le rapport suggère qu’«Alger pourrait même jouer un rôle pour convaincre le Polisario d’accepter un modèle négocié d’autonomie, en utilisant le plan d’autonomie marocain comme cadre de départ. Mais cette évolution, bien que peu probable, devrait être conditionnée au respect de l’Algérie par les États-Unis».

Tout en revendiquant le «statut d’observateur», à l’instar de la Mauritanie, l’Algérie a officiellement condamné les récentes résolutions de l’instance exécutive de l’ONU appelant à une reprise du processus des Tables rondes, suspendu depuis mars 2019.

Hier, dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, Alger a réaffirmé son soutien à une solution permettant au peuple sahraoui «d’exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de la légalité internationale émanant de l’Assemblée générale ou du Conseil de sécurité».

Pour rappel, l’Algérie avait confié en septembre 2024 la défense de ses intérêts aux États-Unis au cabinet BGR Group, proche d’Israël. John Bolton, fervent défenseur du Polisario, est également un grand partisan d’Israël, tout comme l’était le sénateur républicain James Inhofe (décédé le 9 juillet 2024) ou encore l’ancien envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, James Baker.

En décembre 2020, tous trois avaient salué la reprise des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv, tout en condamnant la reconnaissance par le président Donald Trump de la marocanité du Sahara.





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