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Un syndicat de saisonnières marocaines à Huelva voit le jour

Un syndicat de saisonnières marocaines à Huelva voit le jour

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Les ouvrières agricoles marocains embauchées à Huelva ont constitué formellement leur structure syndicale, promue par le collectif Jornaleras de Huelva en Lucha (Journaliser de Huelva en lutte) et l’Union des travailleurs d’Andalousie (SOA). Annoncée samedi, cette initiative rendue publique dans le contexte du 1er mai marque un tournant dans la contractualisation entre les deux pays, pour protéger le droit des travailleuses. Dans ce sens, l’organisation a annoncé l’ouverture de la première procédure de réclamation pour licenciement abusif, initiée au Maroc par une personne sous contrat à durée déterminée.

Les médias espagnols rapportent qu’il s’agit de la première branche syndicale connue en Espagne et initiée directement par les travailleurs saisonniers marocains, inclus dans le système de sous-traitance réglementé par l’Ordre Gecco. Ce modèle de migration circulaire articule l’arrivée temporaire de main-d’œuvre féminine du Maroc pour récolter des fraises, des myrtilles, des framboises et d’autres cultures connues de Huelva.

Le profil de ces travailleuses répond aux critères établis par les autorités marocaines et espagnoles. Les femmes sont issues de zones rurales, avec des attaches familiales au pays d’origine, une formation limitée et aucune connaissance de la langue. Le modèle nécessite un retour obligatoire à la fin de chaque campagne.

La formation de cette section intervient quelques jours seulement après l’annonce d’une première organisation promue par le même groupe, également enregistrée sous l’égide de la SOA. Ces deux initiatives répondent à un processus soutenu d’autonomisation collective et de visibilité des droits des saisonnières agricoles.

La démarche renforce par ailleurs le rôle de l’action syndicale en tant que véritable outil de protection en faveur d’un groupe historiquement réduit au silence, dépourvu d’accès à ses mécanismes de représentation et soumis à de multiples obstacles structurels pour signaler les abus.

Cette initiative intervient après des années de plaintes publiques répétées et des enquêtes journalistiques documentant des conditions de logement indignes, des non-paiements, des violations des conventions collectives dans le cadre de la migration ouvrières circulaire.





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