Des centaines de citoyens se sont réunis vendredi soir sur la rue Mohamed V à Rabat, en réponse à l’invitation du « groupe de travail national pour la Palestine », pour dénoncer l’agression israélienne continue sur la bande de Gaza. Les participants à la marche ont élevé de forts slogans dénonçant les crimes commis contre des civils palestiniens, tels que « Gaza vous a détruit » et « les gens veulent laisser tomber la normalisation », et ils ont demandé à arrêter toutes les formes de coopération avec Israël, y compris la solution du « groupe d’amitié marocain-israélien ».
Cette démonstration est venue dans le contexte d’une vague de manifestations dans plusieurs villes marocaines, coïncidant avec une nouvelle escalade militaire israélienne, qui a abouti à des centaines de martyrs et blessé depuis le 18 mars. Les manifestants ont considéré que ce qui se passe à Gaza est un « génocide », accusant la communauté internationale de silence et de collusion avec l’occupation.
Dans une déclaration au cours de la marche, Idris al -Azmi al -idrisi, chef du Conseil national pour le parti de la justice et du développement, a critiqué ce qu’il a décrit comme le silence arabe et islamique envers les massacres à Gaza, considérant que le peuple continue de faire pression pour une véritable décision pour arrêter l’agression. Il a ajouté que les pays arabes semblent être « hors de l’histoire », tandis que l’occupation et ceux qui le soutiennent sont que son ciblage ne se limite pas à la Palestine seule, mais s’étend à l’ensemble du monde arabe et islamique.
Ces manifestations viennent à la lumière de l’escalade des condamnations internationales des pratiques israéliennes, au milieu des demandes pour arrêter l’agression et adhérer au droit international humanitaire, tandis que les saignements de sang palestiniens se poursuivent sous les bombardements quotidiens, avec la lumière de la baisse des mouvements arabes et islamiques efficaces, selon ce que les manifestants mettent l’accent.