Dans son dernier rapport sur la question du Sahara marocain, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a révélé un ensemble d'évolutions diplomatiques, militaires et politiques constatées dans ce conflit artificiel depuis octobre 2023.
Le rapport met en avant les victoires diplomatiques remportées par le Maroc, notamment le soutien de la France, membre permanent du Conseil de sécurité, à la souveraineté du Maroc sur le Sahara, et l'ouverture du consulat tchadien à Dakhla, qui renforce la reconnaissance internationale de la marocanité de la région. D’un autre côté, la « République de l’illusion », soutenue par l’Algérie, a exprimé son rejet de ces mesures, envoyant des lettres officielles aux Nations Unies pour s’opposer à ces développements.
Selon le rapport de l'ONU, le Maroc a lancé une nouvelle initiative dirigée par le roi Mohammed VI visant à améliorer l'accès des pays du Sahel à l'océan Atlantique grâce aux infrastructures marocaines, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités de coopération régionale. Dans le même temps, le Maroc continue de mettre en œuvre des investissements majeurs dans les domaines des énergies renouvelables et du développement des infrastructures, tandis que les mercenaires du Polisario continuent de rejeter le « fait accompli » sur le terrain.
Guterres a confirmé dans son rapport que les mercenaires du Polisario continuaient de cibler les zones adjacentes au mur de sécurité marocain avec des missiles, la mission de la MINURSO ayant surveillé 164 attaques, dont 75 % dans la zone de Mahbas. Le rapport explique que ces attaques n'ont pas causé de dégâts importants, la plupart des missiles étant tombés dans des zones vides. En revanche, l'armée de l'air marocaine a mené des frappes précises à l'est du mur de sécurité, qui ont entraîné des pertes humaines et matérielles dans les rangs de la « République de l'Illusion », selon ce qu'a confirmé la MINURSO.
Le Secrétaire général des Nations Unies a indiqué qu'aucun progrès n'a été réalisé dans le processus politique, alors que le Maroc continue d'adhérer à l'initiative d'autonomie comme solution finale au conflit, tandis que l'Algérie refuse de reconnaître son rôle de partie majeure dans ce conflit. . La « République de l'illusion » continue d'exiger un référendum d'autodétermination, ce qui entrave toute négociation politique sérieuse.
Il est également expliqué dans le rapport que la mission de la MINURSO a rencontré des difficultés dans l'accomplissement de ses tâches à l'est du mur de sécurité, les mercenaires du Polisario limitant ses déplacements et l'empêchant d'atteindre plusieurs sites d'affrontements. En revanche, la mission a pu effectuer des milliers de visites dans les zones sous contrôle marocain sans observer de véritables affrontements.