Un prédicateur du vendredi dans l'une des mosquées de Tanger a rompu son silence via un clip vidéo circulant sur les réseaux sociaux, exprimant sa dénonciation d'avoir été licencié de son travail, qu'il exerçait à la mosquée en tant que prédicateur auprès des fidèles moyennant une redevance mensuelle non dépassant 400 dirhams. Le prédicateur a été licencié après avoir refusé de prononcer le sermon unifié, critiquant son contenu.
Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a pris la décision d'arrêter le prédicateur Ahmed Agendouz, prédicateur de la mosquée du Grand Minbar de Tanger, après avoir dénoncé l'unification du sermon du vendredi dans le sermon unifié prononcé vendredi dernier (28 juin). 2024), qui abordait le thème de « la vertu de réagir » comme première étape d’un rapport sur le plan de paiement.
La décision d'arrestation rendue par le ministre des Dotations et des Affaires islamiques, Ahmed Al-Tawfiq, précise que la décision a été prise sur la base des deux lettres de la Délégation régionale aux affaires islamiques de Tanger-Asilah, qui indiquaient que le prédicateur, Ahmed Agendouz, n'a pas adhéré aux éléments unifiés du sermon et l'a poussé dans des sensibilités étroites, ce qui contrevient aux exigences des articles 7. Et 8 du décret royal n° 1.14.104 du 20 Rajab 1435 correspondant au 20 mai 2014, relatif à la réglementation les tâches des chefs religieux et la détermination de leur statut.
Il convient de noter que la décision d'unification s'inscrit dans le cadre d'un projet de communication religieuse, visant à unifier les messages religieux et à les délivrer de manière cohérente à tous les fidèles du Royaume.