Un haut responsable des Nations Unies a averti dimanche que le plan d’Israël de contrôler la ville de Gaza pourrait provoquer une « nouvelle catastrophe » avec des répercussions qui vont au-delà du secteur assiégé et destructeur.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu une réunion d’urgence après qu’Israël a annoncé que son armée contrôlerait Gaza City, après l’approbation du gouvernement de sécurité dirigé par Benjamin Netanyahu sur ce plan, ce qui a déclenché une condamnation internationale.
« Si ces plans sont mis en œuvre, ils peuvent conduire à une nouvelle catastrophe à Gaza, ses échos dans la région, et provoquer plus de déplacements forcés, de meurtres et de destructions », a déclaré le secrétaire adjoint des Nations Unies, Miroslav Genka, au Conseil de sécurité des Nations Unies.
La Grande-Bretagne, l’allié proche d’Israël, qui a poussé la réunion d’urgence, a averti que le plan israélien prolongerait le conflit.
L’ambassadeur adjoint britannique aux Nations Unies, James Cariocke, a déclaré que le plan « n’approfondira la souffrance des civils palestiniens à Gaza. Ce n’est pas un moyen vers une solution, c’est un chemin vers plus d’effusion de sang. »
En dehors du siège des Nations Unies à New York, un rassemblement limité a enregistré les participants pour mettre fin à la guerre à Gaza au milieu d’une forte propagation de la police.
« Cette décision prise par le gouvernement israélien ne garantira pas le retour des otages et pourrait mettre leur vie en danger à un risque accru », a déclaré Samuel Zabugar, porte-parole des cinq membres européens du Conseil de sécurité.
Il a ajouté que la décision « aggravera la situation humanitaire catastrophique à Gaza et augmentera le risque de décès et de déplacement de masse chez les civils palestiniens ».
L’ambassadeur palestinien aux Nations Unies, Riyad Mansour, a déclaré vendredi que « cette escalade du gouvernement israélien est complètement contradictoire avec la volonté de la communauté internationale ».
Il est probable que les États-Unis, un membre permanent du Conseil de sécurité ayant le droit de veto, cherchent à protéger son allié Israël contre toute mesure prise par l’organisation des Nations Unies pour condamner cette étape.