Le mis en cause est accusé d’escroquerie, de dilapidation des deniers publics et d’abus de confiance. La commune urbaine de Kenitra lui reproche « d’avoir mis la main sur la somme de 4 millions de dirhams après avoir assuré la transaction d’un lot de terrain que la collectivité territoriale avait cédé à une entreprise », rapporte Assabah.
Avant l’éclatement de cette affaire, le célèbre notaire faisait l’objet de deux plaintes pour les mêmes raisons, dont l’une déposée par une institution bancaire basée à Rabat, l’accusant « d’avoir détourné une somme de vingt millions de dirhams », et l’autre émanant d’une institution bancaire à Casablanca lui reprochant « des dysfonctionnements dans des hypothèques ayant occasionné des détournements », précise le quotidien.
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Ces institutions ont fini par déposer plainte après que « toutes les tentatives de conciliation à l’amiable avec ce notaire, défendu par de grands avocats de la place, se sont soldées par un échec », souligne-t-on. La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a ouvert une enquête sous la supervision du parquet compétent pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Une dizaine de personnes ont été déjà entendues par les enquêteurs dans ce dossier. En tout, huit supposées victimes se sont constituées partie civile. Le procès du célèbre notaire démarre le 16 septembre prochain.
