Un entrepreneur de 50 ans, originaire d’Anvers et de descendance marocaine, a été acquitté des accusations de viol par la Cour d’appel d’Anvers. L’affaire portait sur une rencontre sexuelle en 2018 avec une femme de 47 ans résidant à Bruxelles, qu’il avait rencontrée sur l’application de rencontres Tinder. Sur cette plateforme, il s’était présenté sous le pseudonyme de «Ben», prétendant être un Italien athlétique.
Selon les médias belges, les deux protagonistes avaient convenu d’une rencontre inspirée du roman «Fifty shades of Grey», avec l’accord de la femme pour porter un bandeau sur les yeux. Cependant, en plein acte, elle a retiré le bandeau et a découvert que son partenaire ne correspondait pas à son profil en ligne, mais était en réalité un homme marocain avec un embonpoint visible.
La femme a ensuite porté plainte pour viol, affirmant que son consentement avait été obtenu par tromperie. Elle était représentée par l’avocate Christine Mussche, qui a sollicité le témoignage du Professeur Liesbeth Stevens de l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes. Le Professeur Stevens a soutenu que, selon les lois belges récentes sur les infractions sexuelles, la rencontre pouvait être qualifiée de viol.
La cour d’appel a toutefois rejeté cet argument, estimant que la femme avait donné un consentement explicite pour avoir des relations sexuelles «les yeux bandés» avec un inconnu. La cour a également remis en question l’impartialité du Professeur Stevens et a écarté l’avis de son institut. Ainsi, l’accusé a été acquitté.