L’accusé est poursuivi pour trois crimes de meurtre et violation de peine, rapportent des sources du Tribunal supérieur de justice de Castille-La Manche à EFE. L’affaire a éclaté après la découverte des corps d’Amal, l’ex-femme du prévenu, et de ses deux enfants dans un immeuble proche de leur domicile. La femme, également d’origine marocaine, avait déposé en octobre dernier une plainte pour violences conjugales contre le prévenu devant le tribunal de première instance de San Clemente.
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Le juge avait condamné ce dernier à une peine de 40 jours de travail d’intérêt général (TIG), à l’interdiction de posséder et de porter des armes, de s’approcher de la femme et de communiquer avec elle pendant une période de 16 mois. Suivant cette décision en vigueur depuis décembre 2023, le mis en cause ne pouvait s’approcher ou communiquer avec la victime qu’en février 2025. Mais le Marocain a trouvé le moyen d’entrer dans la maison de la victime sans éveiller de soupçons.
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Le prévenu a creusé un trou depuis un immeuble voisin à celle de sa famille et a tué la femme et leurs deux enfants âgés d’environ 5 et 7 ans. C’est dans cet immeuble que les trois corps ont été retrouvés vendredi. Les habitants de Las Pedroñeras ont été choqués par ce drame. Ils ont organisé lundi un hommage en mémoire d’Amal et de ses enfants. Avec l’aide de la déléguée du gouvernement à Castille-La Manche, les corps des victimes seront rapatriés au Maroc, leur pays d’origine.
