Tout est parti d’un bras de fer entre Salem Rja et l’agence immobilière Absolute Habitat chargée de la gestion du bien appartenant à la S.A.S Organisation et construction jumelée. L’octogénaire avait décidé de suspendre le paiement de ses loyers afin d’obtenir une réaction de la S.A.S., sur des travaux urgents à effectuer. Après quatre mois de loyers impayés, l’agence immobilière exige du retraité de régulariser sa situation avant le mois d’avril 2024. Il sera alors convoqué lors d’une audience publique au tribunal de proximité le 1ᵉʳ mars, mais ne s’y est pas présenté, rapporte Rue89. Une absence justifiée par un voyage au Maroc qu’il a quitté depuis 1972 pour rendre visite à sa sœur. Le propriétaire a alors demandé la résiliation du bail et l’expulsion. Résiliation et expulsion confirmées par un courrier du préfet du 28 août.
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Alors qu’il a remboursé ses dettes auprès de son propriétaire en avril après qu’un plan d’apurement de ses dettes avait été validé au mois de mars, le retraité a été expulsé du logement qu’il occupait le 17 octobre dernier « au motif d’un retard de paiement de plusieurs mois de loyer ». Sur Facebook, Agnès affirme que Salem Rja « a régularisé ses loyers en avril ». Celle qui a assisté à l’expulsion du retraité explique que « le propriétaire a lancé un recours judiciaire, mais une fois que monsieur Rja a payé ce qu’il devait, le propriétaire a laissé courir le recours sans le signaler ».
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Actuellement, l’octogénaire invalide réside dans un centre du CCAS, le centre communal d’action sociale de Bordeaux. Après le 1ᵉʳ novembre, une nouvelle quinzaine de jours lui sera accordée « si aucune autre solution ne s’offre à lui. » Il s’attend à ce que Harmonie Lecerf Meunier, adjointe au maire de Bordeaux chargée de l’accès aux droits et des solidarités, tienne sa promesse, celle de « traiter en urgence » une demande d’intégration dans une des 15 résidences autonomie de la ville.