Ali Belhadj, leader islamiste algérien et vice-président du Front islamique du salut, paie cher ses propos sur le Sahara marocain. Il a été arrêté et emmené vers une destination inconnue alors qu’il se trouvait déjà sous résidence surveillée.
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« Comment le régime algérien peut-il prétendre soutenir des causes justes alors qu’il opprime son propre peuple et viole ses droits fondamentaux ? », a questionné Ali Belhadj dans une vidéo. Selon lui, « les affirmations de l’Algérie concernant la question du Sahara marocain sont liées à la guerre des sables qui a éclaté à l’époque, alors qu’il n’existait initialement rien du tout appelé le Polisario. »
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Pour le leader islamiste algérien, il est inacceptable qu’une personne injustement traitée se lance dans la création d’un État. « L’Algérie a créé le Polisario à Tindouf comme une barrière pour empêcher le Maroc de réclamer son territoire, qui inclut Tindouf », a insisté Belhadj.