Dans une interview au média espagnol Atalayar, George Lombardi, conseiller principal de l’ancien président américain Donald Trump, se dit confiant que si le candidat des Républicains remportait la présidentielle de 2024, il pourrait amener l’Algérie et le Polisario à la table des négociations pour résoudre le conflit. « Trump était un ami proche du roi du Maroc, bien plus proche qu’Obama ou même Biden. […] Je suis sûr qu’il existe une forte amitié entre Trump et le roi Mohammed VI, indépendamment de tout le reste, car tous deux se soucient de leurs pays et de leurs peuples, et tous deux essaient de rechercher la paix et le progrès économique », a ajouté celui qui a plus de 30 ans d’expérience dans le monde des affaires, en politique et dans le milieu universitaire, et qui a beaucoup écrit sur les affaires internationales.
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Lombardi a en outre salué l’Initiative de l’Atlantique pour l’Afrique lancée par le roi Mohammed VI. Selon lui, elle sera bien accueillie aux États-Unis et en Europe. « Omar Zniber, représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a déclaré que l’initiative est particulièrement importante, car elle rassemble des personnes ayant les mêmes valeurs avec les mêmes objectifs et c’est ce qui se passe actuellement dans le monde », a-t-il noté. Et de poursuivre : « Le Maroc est un ami historique des États-Unis et des pays les plus occidentaux de l’Europe, et cette amitié historique se poursuivra ».
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En juillet dernier, les États-Unis ont maintenu leur position sur le Sahara. Alors que l’Algérie espère que les États-Unis reviendront sur leur décision, « le président Biden n’a pas changé la proclamation [de son prédécesseur Donald Trump sur le Sahara], car c’est un fait historique », avait déclaré Elizabeth Moore Aubin, ambassadrice des États-Unis en Algérie dans une interview accordée au site marocophobe algérien La Patrie News. Depuis 2008, les États-Unis soutiennent le plan d’autonomie marocain, avait-elle rappelé, estimant que ce plan demeure une solution viable. Aussi, avait-elle souligné que l’administration de Biden « continue de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, porteur d’une approche qui peut satisfaire les aspirations du peuple du Sahara ».