Vendredi 22 novembre, un colloque de soutien au Polisario organisé par la CGT à la Bourse du Travail de Toulouse a été le théâtre d’un incident impliquant Samir Hajije, conseiller municipal proche du maire Jean-Luc Moudenc. L’élu a affirmé avoir été “roué de coups” par des membres du service de sécurité. Une version rapidement mise en doute par la justice et désormais classée sans suite, d’après La Dépêche du Midi.
Selon le parquet de Toulouse, les vidéos de surveillance montrent que les vigiles de la CGT n’ont fait que repousser Samir Hajije, accompagné d’une dizaine de personnes, après une tentative d’accès forcé à la salle. Des témoins rapportent que le groupe aurait exprimé son opposition aux propos tenus sur l’autodétermination sahraouie, entraînant leur expulsion pour comportement perturbateur.
Le certificat médical présenté par l’élu fait état d’une simple abrasion au genou et de douleurs déclarées, sans trace de blessures graves. Malgré une minerve arborée, Samir Hajije n’a obtenu qu’une prescription de deux jours d’incapacité temporaire de travail.
Cette affaire intervient dans un contexte de tensions entre la mairie et la CGT sur l’occupation de la Bourse du Travail.