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un défenseur des droits humains traîné en justice pour ses propos sur le Sahara



Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), était devant le tribunal de première instance de Rabat mercredi, accusé d’« atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume et à la sécurité publique ». Son procès a été reporté au 8 janvier 2025.

L’objet du litige ? Des déclarations de Ghali dans un entretien où il évoquait la question du Sahara marocain. L’Association Al-Karama pour la défense des droits de l’Homme lui reproche d’avoir tenu des propos « portant atteinte à la cause nationale sacrée et à la dignité du peuple marocain ». Elle l’accuse notamment d’avoir diffusé « de fausses informations et des calomnies » sur le dossier du Sahara marocain et les événements de Gdeim Izik.

À lire : Sahara : Vers un dénouement avec le retour de Donald Trump ?

Dans cet entretien, Ghali a rappelé la position de l’AMDH, favorable au droit à l’autodétermination pour le Sahara. Il a plaidé pour une solution négociée avec le Front Polisario, qui ne passe pas nécessairement par une autonomie du territoire. « Pourquoi le Maroc devrait-il négocier si la seule solution était l’autonomie ? », a-t-il interrogé.

Ces déclarations ont provoqué de vives réactions. Si certains ont critiqué Ghali, d’autres lui ont apporté leur soutien, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression. Le Collectif marocain des organisations de défense des droits humains a notamment dénoncé une « atteinte flagrante à la liberté d’opinion et d’expression et au travail des défenseurs des droits humains ».



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