Le mardi 8 avril 2025, le ministère de l’Intérieur de Mauritanie a rendu la décision d’exempter le gouverneur de Kada Maga et tous les dirigeants de la sécurité de l’État de leurs postes. Cette décision soudaine est venue un jour après un accident controversé, qui devait retirer le corps d’un homme qui serait un chrétien, qui a été enterré dans un cimetière pour les musulmans de la ville de Silbyy.
Les détails révèlent que l’un des imams de la ville avait averti que les autorités locales, représentées par le gouverneur et le souverain, avant l’enterrement, que le défunt serait « engagé » et qu’il ne devrait pas être enterré dans les tombes des musulmans. Malgré les avertissements de l’imam, aucune mesure n’a été prise par les fonctionnaires concernés, ce qui a conduit à l’escalade de la crise. Lorsque la communauté locale a découvert la question, le corps a été enlevé d’une manière décrite comme « insultante », ce qui a déclenché une vague de colère parmi les citoyens.
Cet incident ne se limite pas à être une erreur administrative, mais soulève plutôt des questions sur le rôle des autorités locales en ce qui concerne les valeurs religieuses et les normes sociales dans la société mauritanienne. Bien que la question concerne le respect religieux, il met également en évidence la question des droits de l’homme, où de tels incidents sont traités avec une grande sensibilité dans une multiethnique et des religions.
L’interaction généralisée sur les plateformes de médias sociaux en Mauritanie a contribué à mettre en évidence la controverse sur l’accident et a causé de grandes pressions sur le gouvernement qui ont dû prendre des mesures strictes. La décision qui a été prise, qui comprenait l’exemption du gouverneur et de tous les dirigeants de la sécurité de la région, reflète la tentative des autorités de assumer leurs responsabilités à corriger la situation et à souligner le respect du pluralisme religieux, qui reflète finalement que ces questions restent l’intérêt de la société et de l’État.