Il y a quelques jours, les autorités de sécurité ont mené une opération dans un appartement du quartier Océan à Rabat. Les premières investigations ont révélé qu’un groupe y filmait des activités sexuelles. Selon le journal «Assabah», cet appartement, habité par un jeune homme et sa partenaire, servait de repaire pour des activités illégales. Les occupants ont été déférés devant le procureur de la République alors qu’ils étaient en détention.
Lors de la descente, des traces de torture ont été découvertes sur la main d’une victime originaire d’un pays du Golfe. Cela a déclenché une enquête sur des soupçons de traite d’êtres humains et de torture. Les investigations ont également révélé que les suspects enregistraient les activités sexuelles à l’aide de caméras et partageaient les vidéos avec leurs amis lors de réunions privées.
Les agents de sécurité ont saisi les téléphones des détenus. Les enquêteurs y ont trouvé des vidéos stockées sur le téléphone du principal suspect. Le procureur de la République a ordonné l’envoi des téléphones au laboratoire d’analyse des traces numériques pour déterminer l’existence d’un éventuel réseau. Les enquêtes suggèrent aussi que ces vidéos pourraient avoir été diffusées sur des sites en dehors du Maroc.
La principale victime de cette affaire a confirmé avoir été contrainte à des activités sexuelles illégales, filmée à son insu, et torturée. En conséquence, le procureur de la République a ordonné que les suspects soient déférés auprès du juge d’instruction pour la poursuite des procédures légales.
