Après son départ en 2018, Uber envisage une relance au Maroc, comme le suggère une offre d’emploi pour un nouveau poste à Marrakech. Le service américain de réservation de voitures avec chauffeur cherche en effet un directeur pays, chargé de faire réussir la marque en commençant par Marrakech, en plus de stimuler la croissance de l’activité sur ce marché.
Le rôle consiste à se concentrer sur l’acquisition et l’engagement des chauffeurs et des passagers, le candidat devant développer des stratégies pour attirer de nouveaux profils, les maintenir et élargir la base de passagers, selon l’offre d’emploi publiée sur Uber Careers.
Le retour potentiel d’Uber fait suite à un départ difficile. L’entreprise est entrée au Maroc à la mi-2015, opérant initialement à Casablanca et s’étendant à Rabat. Bien qu’elle ne se soit jamais étendue à Marrakech, elle a opéré dans la ville lors du Sommet sur le climat COP22 de 2016, offrant des trajets écologiques aux délégués et aux participants.
Durant ses trois années d’exploitation, Uber a cependant fait face à une résistance significative de la part des autorités locales et des chauffeurs de taxi conventionnels. L’absence de cadre juridique pour les VTC et certains incidents avec les chauffeurs de taxi, y compris des violences, ont entravé les opérations.
Depuis le départ d’Uber, d’autres entreprises de réservation de voitures avec chauffeur sont entrées au Maroc, mais ont rencontré une opposition similaire.