Vingt-six ONG tunisiennes et internationales et près de 200 personnalités ont exigé samedi dans une pétition le respect du « pluralisme » lors de la présidentielle du 6 octobre, en réclamant l’application de décisions administratives de réadmission de candidats recalés initialement par l’autorité électorale.
Les organisations signataires de la pétition, notamment les antennes locales de Legal Agenda, Avocats Sans Frontières et la Ligue tunisienne des droits de l’homme, ont salué « l’indépendance et le triomphe des valeurs du droit » incarnés par des décisions du Tribunal administratif (TA) de réintégrer des candidats initialement disqualifiés.
A la surprise générale, le TA a accepté en appel les recours de trois candidats dont les dossiers avaient été rejetés le 10 août par l’autorité électorale, Isie. Il s’agit d’Abdellatif Mekki, un ancien dirigeant du mouvement islamo-conservateur Ennadha, de Mondher Zenaïdi, un ancien ministre du régime Ben Ali, et d’Imed Daïmi, un conseiller de l’ancien président Moncef Marzouki, également proche d’Ennahdha.
AFP