Quelques semaines avant l'élection présidentielle américaine, le candidat républicain Donald Trump a intensifié ses attaques contre les immigrants, affirmant lors d'un rassemblement à New York que la ville de Springfield, dans l'Ohio, était devenue une menace criminelle en raison des immigrants haïtiens, déclenchant des rumeurs racistes qui ont semé la panique.
Trump a qualifié les immigrés sans papiers de « terroristes » et de « criminels », promettant de s’en débarrasser s’il remporte les élections. De son côté, Kamala Harris, la candidate démocrate, cherche à attirer des voix minoritaires, en mettant en garde contre la politique de Trump qui pourrait conduire à des expulsions massives.
Les sondages d'opinion donnent à Harris une légère avance dans des États clés comme la Pennsylvanie et le Michigan, tandis que sa campagne se concentre sur le renforcement du bilan économique de l'administration Biden, au milieu des promesses de Trump d'adopter des politiques commerciales plus strictes.