En cette période estivale, de nombreuses familles marocaines optent pour la location d’appartements journaliers, particulièrement dans les villes côtières. Cette tendance, largement motivée par des raisons économiques, s’explique notamment par la hausse des tarifs hôteliers et la saturation des établissements disponibles.
L’attrait des appartements en location quotidienne s’accentue face aux contraintes budgétaires. Les familles trouvent dans cette option une alternative plus abordable aux hôtels, souvent hors de prix en cette haute saison touristique. Ce choix est renforcé par le fait que beaucoup de Marocains possédant des résidences secondaires préfèrent les meubler et les proposer à la location durant l’été. Cette pratique leur permet de générer des revenus supplémentaires conséquents.
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Mais cette popularité croissante n’est pas sans soulever des problèmes. L’absence de réglementation spécifique dans ce secteur laisse les locataires sans recours en cas de litiges. Plusieurs incidents ont été signalés, montrant la vulnérabilité des vacanciers face à des risques tels que le vol, l’agression ou les arnaques orchestrées par des courtiers peu scrupuleux. Ces derniers sont particulièrement présents dans les villes côtières du nord du Maroc, où la demande de logements temporaires est forte.
Face à cette situation, de nombreux acteurs du secteur appellent à l’instauration d’une réglementation stricte. Une telle mesure permettrait, selon eux, de sécuriser les transactions et de protéger à la fois les locataires et les propriétaires. La mise en place de lois adaptées garantirait un cadre légal clair et sécurisant, réduisant ainsi les risques d’abus et d’incidents. Même s’il tarde, le gouvernement sait qu’il devra réglementer le secteur, alors que le pays doit organiser plusieurs événements majeurs dans les prochaines années.
