L’enquête devrait déterminer les causes de ces trois décès survenus successivement dans la même clinique, dont deux le même jour. Les responsables du service de maternité et les anesthésistes de l’établissement devront être interrogés dans le cadre de cette enquête. L’ouverture de l’enquête fait suite à la démarche entreprise par le président d’une association des droits de l’Homme, fait savoir Assabah. Après avoir été contactée par l’époux de l’une des victimes, l’association a déposé une plainte auprès du procureur du roi dans laquelle elle rapporte ces décès successifs et similaires et demande l’ouverture d’une enquête immédiate et exhaustive pour déterminer les véritables causes de ces décès et tenir pour responsables toutes les personnes ayant fait preuve de négligence ou étant impliquées dans cette affaire.
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D’après le récit de l’époux qui a rapporté les faits à l’association, sa conjointe avait été suivie régulièrement par une gynécologue qui n’avait détecté aucun problème de santé durant toute sa grossesse. Ses analyses médicales, toujours normales, en sont la preuve. Mais l’accouchement ne déroule pas normalement. Arrivée tôt le matin à la clinique, accompagnée de membres de sa famille, la femme enceinte entre en salle d’accouchement, y subit une anesthésie générale et ne s’est jamais réveillée. Elle sera rapidement transférée en réanimation après l’intervention. Elle décède dans la journée.
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Le personnel médical est soupçonné d’avoir longtemps dissimulé à la famille la gravité de la situation. Il prétendait que la patiente se portait bien et qu’elle allait se réveiller sous peu. La famille n’a appris son décès que dans la soirée. Décès officiellement attribué à des « complications ». Selon le témoignage du mari de la défunte, une autre femme, venue accoucher le même jour dans cette clinique, est décédée dans des conditions similaires. Un décès antérieur d’une troisième femme dans le même service de maternité de cette clinique privée de Casablanca a été également signalé.
