Dans la soirée du lundi 30 septembre 2024, le Tribunal de Première Instance de Tétouan a séparé le dossier de suivi judiciaire de la citoyenne algérienne du reste des prévenus, en raison des déclarations contradictoires et des contradictions évidentes dans ses déclarations, en plus pour l'accuser d'incitation publique à la migration illégale massive vers la ville occupée de Ceuta depuis la ville de Fnideq. Cette citoyenne figurait parmi les principaux accusés dans l’affaire de l’immigration irrégulière et son implication avérée dans l’incitation à la haine via les réseaux sociaux.
Cette décision intervient après que d'autres décisions judiciaires ont été rendues contre un groupe de 52 personnes impliquées dans une tentative d'assaut contre la barrière de séparation de la ville occupée de Ceuta, le 15 septembre. Les peines ont varié entre neuf mois d'emprisonnement pour 20 personnes, en plus d'une amende de 1 000 dirhams pour chaque individu, tandis que des peines de sept mois de prison ont été prononcées contre 27 autres personnes avec la même amende.
Les peines de prison comprenaient également des peines allant de deux à trois mois pour d'autres accusés, en plus d'amendes financières. Le tribunal a également condamné deux personnes à deux mois de prison et trois mois à d'autres, tandis qu'une personne a été acquittée des charges retenues contre elle.