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Tentative de viol dans une exploitation agricole près de Sidi Slimane

Tentative de viol dans une exploitation agricole près de Sidi Slimane

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Le village de Bouftitn, situé dans la commune de Ksibia, province de Sidi Slimane, a récemment été le théâtre d’une tentative de viol. Une ouvrière agricole accuse un responsable de l’unité où elle travaillait depuis plus de deux ans. K.L., 20 ans, a confié à «Yabiladi» que le suspect ne l’avait jamais harcelée auparavant, et que la tentative de viol du 10 juillet dernier était le première agression vécue.

Dans un entretien avec Yabiladi, la jeune femme a exprimé sa douleur et son sentiment d’«oppression». «Le jour de l’incident, je travaillais avec un groupe de femmes plus âgées lorsque le responsable m’a demandé d’effectuer une tâche à l’écart. Plus tard, il m’a demandé de l’accompagner pour rejoindre une autre ouvrière dans un endroit isolé. C’est là qu’il a tenté de me violer. J’ai crié de toutes mes forces, mais il m’a traînée au sol», raconte-t-elle, la voix chevrotante. «Il m’a détruite… détruite !», insiste-t-elle.

La situation s’est aggravée lorsque son supérieur direct lui a demandé de garder le silence. Selon son récit, il aurait même «encouragé d’autres ouvrières à ne pas témoigner en sa faveur» devant le tribunal.

«Depuis ce jour, je ne suis plus retournée travailler. Je vis dans un isolement psychologique pesant. Je n’arrive plus à dormir ni à sortir de chez moi. Je demande simplement justice.»

Accompagnée de son père, K.L. a déposé une plainte pour tentative de viol auprès du procureur du tribunal de Sidi Slimane, contre son responsable. Le père de la jeune femme affirme que des ouvriers sont intervenus après avoir entendu ses cris : «Sans leur intervention, le pire serait arrivé.» Il appelle aujourd’hui à ce que justice soit rendue.

Pressions et menaces de licenciement

Depuis le dépôt de la plainte, la direction de l’entreprise agricole aurait exercé des pressions sur la victime. Le père de K.L. dénonce la direction qui les a contactés à plusieurs reprises, menaçant sa fille de licenciement si elle ne retournait pas au travail. Selon les documents consultés par Yabiladi, l’entreprise lui a adressé un avertissement écrit, daté du 16 juillet, exigeant qu’elle justifie son absence sous 48 heures, sous peine de poursuites.

Quelques jours plus tard, le 21 juillet, la famille a reçu une seconde lettre de la direction déclarant : «En tant qu’employée de l’entreprise, et compte tenu de votre absence non autorisée depuis le 11 juillet 2025, laquelle constitue une faute grave, nous vous informons que plusieurs tentatives ont été faites pour vous contacter, sans succès. Un avertissement officiel vous a été adressé. Par conséquent, nous considérons que vous avez mis fin de manière unilatérale et arbitraire à votre relation de travail avec l’entreprise.»

L’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH), section de Sidi Slimane, s’est saisie du dossier. Le 21 juillet, elle a adressé une lettre au procureur général de la Cour d’appel de Kénitra, appelant à une enquête équitable et à la prise de toutes les mesures nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire.





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