Indépendamment du fait que la question palestinienne, et avec elle le conflit régional artificiel autour du Sahara marocain et la fausse république des tentes créée dans le désert de Lahmada à Tindouf, constituent l'épine dorsale des slogans de campagne présidentielle exprimés par le président sortant. avant même le lancement officiel de la campagne et s'inscrivent dans les constantes de la doctrine établie de l'institution militaire selon laquelle le pays est dirigé d'une main de fer depuis son indépendance. Ceux qui sont habitués au schéma des déclarations du président Tebboune à diverses occasions, qui relèvent pour l'essentiel des exigences de la propagande politique interne habituelle en Algérie, qui s'adresse aux émotions des Algériens plutôt qu'à leurs esprits, sont convaincus que le déroulement de la campagne électorale présidentielle en cours dans le pays d'un million et demi de martyrs, est caractérisé par un froid glacial imposé par la nature des trois candidats en lice pour le siège présidentiel, leurs origines partisanes, leurs convictions politiques et leurs extensions populaires, ce qui se traduit par un manque d'intérêt et de préoccupation des citoyens pour un droit électoral avec des résultats prédéterminés et résultats. .
Le départ du président qui cherche à renouveler son mandat expiré et à porter à nouveau les slogans de libération de la Palestine, de débarrasser Gaza des agresseurs sionistes et de poursuivre le processus de soutien au gang séparatiste Rabouni, est un exercice de propagande et un engagement sacré qu'aucun Algérien ne doit Un responsable qui cherche, à la lumière de l'hégémonie militaire sur les rênes du gouvernement et de l'autorité, peut se soustraire à une position représentative au sein des cabinets et des institutions de l'État qui sont strictement gardés par des généraux de l'armée, et tout le monde ici se souvient du sort du président Mohamed assassiné. Boudiaf et l'ancien président du Parlement algérien et leader du Front de libération, Ammar Sadani, qui s'est vu interdire l'entrée dans son pays, lorsque les deux hommes considérés au sommet du régime ont décidé de s'écarter du sacré consensus sur… position officielle contre la souveraineté territoriale du Maroc.
Cependant, ce qui est étrange et excitant dans la récente sortie de M. Tebboune, qui a été emporté par le feu de la campagne hors des limites de la logique humaine normale, c'est lorsqu'il exige l'ouverture des frontières pour entrer à Gaza, alors qu'il a personnellement , en tant que leader du régime de son pays, reste directement responsable pendant au moins trois décennies de la fermeture forcée des frontières terrestres avec ses voisins les plus proches. .
Comment est-il juste de demander indirectement à l’Égypte d’ouvrir ses frontières avec Gaza face à votre armée, alors que vous êtes incapable d’ouvrir vos frontières terrestres avec les pays les plus proches de vous alors que le reste de vos fronts terrestres restants sont implicitement fermés par la force ? de la réalité sécuritaire ou politique… ?? Et même si le Caire se portait volontaire et vous offrait, à vous et à votre armée, un passage en douceur vers la bande de Gaza, le président algérien piétinerait-il avec préméditation la constitution de son pays, qui interdit le mouvement et l'activité de l'armée du pays en dehors de ses frontières, et aurait-il le du courage pour déplacer sa flotte navale et ses deux sous-marins militaires inutilisés depuis leur acquisition à Moscou il y a trois ans pour atteindre la bande de Gaza par voie maritime et contourner les restrictions et les conséquences du déplacement d'équipements et d'équipements de l'armée algérienne sur le territoire libyen ? et l'Egypte vers la bande de Gaza… ?
Est-il logique et acceptable que M. Tebboune soulève publiquement et devant les caméras du monde entier le défi de construire trois hôpitaux à la place des ruines de Gaza et de les équiper en personnel et en matériel médical en seulement vingt jours… ?
Le président algérien imagine-t-il que quiconque en dehors des frontières de son pays croie à de telles offres populistes vides de sens, alors que les estimations indiquent que la bande de Gaza a besoin d'années, et non de mois, pour nettoyer les montagnes de décombres et de bâtiments détruits laissés par les raids israéliens depuis près d'un an de guerre inégale ?
Peut-être que le candidat préféré du régime à la présidentielle estime qu'en soulevant une telle force, il confirmera la crédibilité d'un lapsus qu'il a émis quelques semaines après son investiture comme président, début 2020, sur le fait que le système de santé en Algérie est le meilleur du continent africain, avant que la pandémie du Corona ne touche les frontières de l'Algérie et n'apparaisse sur les caméras de téléréalité et sur les réseaux sociaux. ..jusqu'à ce que le vaccin anti-virus se transforme en un luxe réservé aux seuls notables et aux familles des hauts fonctionnaires des corps d'État..
Il est naturel que le candidat du régime surfe sur la vague de la question palestinienne et des sables de Tindouf, pour plaire aux parrains de son premier et deuxième mandat présidentiel, et pour confirmer son adhésion à la ligne des positions sacrées et des constantes fixées par le les généraux du régime, même si cela nécessite de sacrifier la crédibilité personnelle et la logique humaine, et de risquer un nouvel effondrement de la politique étrangère de l'État. La femme algérienne est devenue une moquerie et un avertissement sur de nombreuses plateformes et forums internationaux..
Les caprices des dirigeants du régime algérien, leurs dérapages documentés, et même la logique de l'exagération du populisme, de l'excitation et du saut sur les instincts humains pour accéder au pouvoir, restent un comportement normal qui se renouvelle tous les cinq ans en terre d'Algérie. qui est censé avoir offert un million et demi de martyrs comme prix de son indépendance, mais il est encore impuissant quant à l'acquisition de l'identité d'un pays avec ses institutions, son histoire, sa réputation et sa crédibilité parmi les nations..
