L’équipe olympique marocaine s’est vite remise de sa défaite face à l’Espagne. Jeudi, les Lionceaux de l’Atlas ont battu l’Égypte (6-0), grâce notamment à un doublé de Soufiane Rahimi, meilleur buteur des Jeux Olympiques de Paris. Ils finissent troisième de la compétition et décrochent la première médaille olympique de leur histoire. Lors d’une conférence de presse de presse d’après match, Tarik Sektioui, l’entraîneur de l’équipe olympique marocaine, dédie cette médaille historique au roi Mohammed VI, « à notre grande famille et également à ma petite famille, en particulier à ma mère. »
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Contrairement aux éditions antérieures, les Lionceaux de l’Atlas ont réalisé un exploit historique en atteignant le dernier carré du tournoi de football des Jeux Olympiques de Paris. Ils ont seulement concédé deux défaites : une face à l’Ukraine lors de la 2ᵉ journée du tournoi de football des Jeux Olympiques (2-1) et l’autre face à l’Espagne en demi-finale (2-1). « Il y avait une grande responsabilité de la part de tout le monde pour être à la hauteur des attentes et pour élever le niveau du football tout en le maintenant sur une trajectoire ascendante. Les choses n’ont pas été faciles, admet le technicien marocain. Battre l’Argentine n’est pas chose aisée. Il y a eu une défaillance lors du match contre l’Ukraine, qui nous a montré que le succès peut aussi résider dans l’échec. »
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Selon lui, la défaite face à l’Espagne est due à certains détails. « Nous avons montré que nous sommes un groupe qui sait comment gérer les défaites et en tirer de la force, ce que nous avons prouvé lors des matchs contre l’Irak et les États-Unis. Nous avons perdu le match contre l’Espagne à cause de petits détails, et nous avons également manqué les services de El Khannouss », ajoute Tarik Sektioui. Il justifie également les défaites par l’absence de certains joueurs. « L’absence de certains joueurs du groupe a réduit la performance de l’équipe, mais nous avons travaillé avec tout ce que nous avions, comme nous l’avons fait lors du match d’aujourd’hui, où nous avons confirmé que nous pouvons nous relever après chaque échec », poursuit le technicien marocain, tout en précisant qu’il n’y a pas de différence entre lui et Walid Regragui, l’entraîneur de l’équipe nationale marocaine première et superviseur général des équipes nationales. Celui-ci a essuyé des critiques après les défaites du Maroc.
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Tout le monde travaille pour le bien de l’équipe et pour obtenir des résultats positifs, ce qui est l’essentiel, explique Sektioui, soulignant qu’il est impossible d’imaginer les difficultés rencontrées et les efforts fournis par tout le monde, que ce soit l’administration, la Fédération royale marocaine de football (FRMF), présidée par Fouzi Lekjaa, les joueurs et toutes les composantes de l’équipe.
