Les centrales syndicales les plus représentatives ont réitéré, mardi à Rabat, l’importance de répondre à leurs principales revendications, lors des réunions de la session d’avril du dialogue social, présidées par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Ces revendications portent notamment sur l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs, la revalorisation des pensions de retraite, ainsi que l’allègement de la pression fiscale sur les salaires.
Les responsables syndicaux ont également soulevé des enjeux sectoriels urgents, concernant notamment l’éducation, la santé, l’administration territoriale ou encore l’emploi. Des demandes précises ont été formulées, telles que l’unification du SMIG entre secteurs, la création d’un nouveau grade pour les fonctionnaires, ou encore une meilleure reconnaissance des statuts des ingénieurs, administrateurs et techniciens. La formation professionnelle, jugée clé, a aussi été évoquée.
Sur le dossier sensible des retraites, les syndicats ont exprimé leur rejet de toute réforme paramétrique imposée, comme la hausse de l’âge de départ ou la baisse des pensions. Ils plaident pour une réforme concertée, fondée sur le dialogue et le respect des spécificités des métiers pénibles. Tous ont souligné l’importance de préserver les droits sociaux pour garantir la paix sociale et renforcer l’État social prôné par le Royaume.
M.Ba.