Lors de la 2e édition du Symposium Économique Africain (AES) à Rabat, Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), a mis en lumière l’urgence des réformes nécessaires pour faciliter la transformation structurelle du continent malgré des ressources limitées.
Selassie a souligné que les investissements stratégiques dans les infrastructures, notamment dans les secteurs de l’électricité et de la logistique, sont essentiels pour réduire les coûts de production et d’innovation. Ces investissements sont cruciaux pour permettre aux économies africaines de se moderniser et de devenir plus compétitives sur le marché mondial. Il a également mentionné que ces réformes devraient être accompagnées de politiques vigoureuses et cohérentes visant à renforcer la compétitivité des économies africaines, en se concentrant sur l’amélioration des conditions économiques internes et l’attraction des investissements étrangers.
En plus de cela, Selassie a abordé la nécessité d’une approche globale et intégrée pour la transformation économique de l’Afrique. Il a insisté sur le fait que les décideurs doivent être stratégiques dans la mise en œuvre de réformes structurelles, en ciblant des secteurs clés qui peuvent catalyser un développement plus large. La transformation structurelle implique également de mettre en place des politiques fiscales et monétaires adaptées pour soutenir une croissance durable et inclusive.
Selassie a conclu en mettant en avant les transformations significatives observées sur le continent au cours des trois dernières décennies, notant que ces avancées offrent une base solide pour bâtir un avenir prospère. Selon lui, le succès de cette transformation dépendra de la capacité des pays africains à mettre en œuvre des réformes efficaces et à mobiliser des investissements stratégiques pour soutenir leur développement économique.
M.Ba.