Un rapport publié par le Haut Commissariat au Plan a révélé que la valeur ajoutée agricole devrait diminuer de 4,9% selon la variation annuelle, et augmenter de 1,5% au cours de la même période de l'année précédente.
Dans une synthèse de la situation économique du deuxième trimestre 2024 et des attentes pour le troisième trimestre de celui-ci, le même rapport souligne que cette performance négative, due principalement aux effets d'une grave sécheresse sur les principales cultures, s'inscrit dans une phase de une volatilité croissante qui a entraîné une baisse du potentiel de croissance agricole depuis 2019 et qui a constitué les cultures céréalières, le coton et les cultures fourragères les plus touchées.
Le même rapport indique que l'année 2024 connaîtra probablement une baisse de la production de blé et d'orge de 44,4% et 51% respectivement, au cours de la saison agricole 2023/2024, en plus du fait que la productivité des fruits et légumes sera affectée par le manque de précipitations, avec des baisses notables dans les régions de l'Est, d'Al Haouz et de Tadla. L'essentiel de la demande intérieure sera satisfaite par l'offre dirigée vers les régions de Sais, de l'Ouest et du Nord. Malgré ça.
Le rapport prévoit que la hausse des prix des cultures restera généralement inférieure malgré le déficit croissant de l'offre intérieure, grâce à la dépendance croissante à l'égard des importations, tout au long des mois d'avril et mai 2024, car les estimations montrent que les quantités d'orge importées et l'huile de table augmenteront respectivement de plus du double, tandis que les achats de sucre augmenteront de 1,6% sur une base annuelle. Parallèlement, le Haut-Commissariat au Plan indique dans le même rapport qu'au cours du deuxième trimestre 2024, le secteur de l'élevage devrait faire preuve d'une certaine flexibilité, soutenu par des mesures publiques visant à atténuer les effets de la sécheresse et à améliorer la couverture végétale suite à la récente pluies de printemps.
Cependant, le nombre de têtes de bétail nationales destinées à l'abattage restera faible, ce qui augmentera encore le prix de vente de la viande rouge et doublera les importations d'animaux vivants. Dans le même rapport, la délégation a indiqué que le secteur avicole devrait poursuivre son soutien à la production animale, de sorte que l'augmentation du nombre de volailles préparées pour l'abattage atteindra 4%, au lieu d'une baisse estimée de 14,9% au cours du même rapport. période de l’année précédente.