Bank Al-Maghrib (BAM) a présenté, jeudi à Casablanca, la 20e édition de son rapport annuel sur la supervision bancaire qui porte sur l’exercice 2023.
Présenté lors d’une conférence de presse par Nabil Badr, adjoint au directeur de la direction de la Supervision Bancaire chez BAM, ce document dresse le bilan des activités de régulation et de contrôle de la Banque Centrale, ainsi que des activités des établissements de crédits organismes assimilés pour l’exercice 2023.
Dans le détail, le rapport souligne que le crédit bancaire a augmenté de 4,8% tiré principalement par les crédits à l’équipement et les dépôts ont progressé de 3,4% principalement pour les comptes à vue, tandis que les créances en souffrance se sont stabilisées à 8,5% du portefeuille global des crédits accordés par les banques. Il a également souligné que les résultats bancaires se sont redressés en 2023, grâce à la détente des conditions d’intérêt au niveau du marché.
Sur le plan prudentiel, le ratio de solvabilité s’est maintenu à 15,5%, alors que les fonds propres de catégorie 1 se sont situés à 12,9%, ce qui dépasse largement les seuils minimums réglementaires qui sont respectivement de 9 et 12%, a relevé M. Badr, notant que le ratio de liquidité à court terme (LCR) s’est maintenu à une position confortable par rapport aux seuils minimums réglementaires.
Côté régulation, le rapport a révélé que la banque centrale a poursuivi, en 2023, les travaux de transposition des normes bancaires internationales à l’effet de consolider la résilience du secteur, précisant que l’année écoulée a été également marquée par le parachèvement, en coordination avec la Banque Mondiale, d’un premier exercice d’évaluation de l’exposition des banques aux risques financiers induits par le changement climatique.